mercredi 13 mars 2013

Pour en finir avec les cœurs en papier et les angelots en plastique…définitivement.


Mesdames et messieurs, voici le dernier article de février sur l’amour. Pour terminer en beauté ce thème ô combien éculé, j’ai décidé de briser définitivement la magie de la Saint-Valentin, pour vous proposer un sérieux retour à la réalité.
Pour ce faire, je me suis appuyée sur des ouvrages extrêmement scientifiques, pour en arriver à la conclusion que l’amour n’est qu’une histoire de chimie. Vous savez, quand on jouait à mélanger des produits dans des éprouvettes et que ça mettait le feu au labo du collège ! eh bien, tout pareil avec l’amour.
Commençons par le coup de foudre, nom de Zeus !!!  Cette étape très importante de tout bon film d’amouuuur est en fait une grosse blague de votre nez, qui perçoit chez votre interlocuteur des « phéromones » qui auraient le rôle d’activer « les centres du désir de votre cerveau ». La belle affaire ! C’est quand même plus discret qu’une grosse flèche plantée dans le dos par un mouflet joufflu  qui trimballe un arc, non ?
En gros, notre corps arrive, de façon inconsciente, à voir chez quelqu’un les atouts qui en ferait un bon géniteur pour perpétuer la race humaine. Si ça, c’est pas du romantisme !! Tout est une histoire de systèmes immunitaires qui permettent d’avoir une descendance viable, rien que ça. Les hanches plus larges que la taille, les grands yeux, la symétrie du visage chez la femme sont autant de critères qui traduisent la beauté, la jeunesse et donc la fécondité. La femme est attirée notamment par la voix des hommes : une voix grave et suave transpire la testostérone ! Ce qui peut vouloir dire que l’homme en question est en fait un mâââle dominant, donc un bon protecteur pour elle et leurs futurs lardons.
Mais il est aussi scientifiquement prouvé que la femme ne s'arrête pas à la voix de l'homme. Elle regarde son statut social, aussi! Eh bien oui, il faut bien que le mâle protecteur puisse subvenir aux besoins de madame et des petits bouts (le monospace, le poney, les cours de golf, etc). Tout ceci est assez vénal, vous devez bien l'avouer, mais que vous voulez-vous?, ce sont les gènes de l'homo erectus qui perdurent en nous. Merci les gars ! 
La tragédie de l’amour : perdre l’appétit ! Heureusement, certains ne se laissent pas aller...




Les Bidochon, tome 1.
Pour réaliser cet article, j’ai potassé trois ouvrages que nous possédons à la bibliothèque :
-          Les dépendances affectives : aimer et être soi / BERGER, Véronique. Cote : 155.6 BER
-          La biologie de l’amour / JANOV, Arthur. Cote : 612.8 JAN
-          La chimie des émotions / BOHLER, Sébastien. Cote : 612.8 BOH





P.S. : je tiens à préciser que je n'ai fait que reprendre les théories contenues dans ces ouvrages, certes avec un certain sadisme (et même un sadisme certain), mais n'y voyez pas de sentiments personnels ! :-) 

Bérengère