mercredi 27 mai 2020

La récup’

Aujourd’hui, de plus en plus de personnes récupèrent des objets pour les réparer ou en faire des œuvres d’art.
La récup’ est un concept qui prend de l’ampleur car nous devons diminuer nos déchets si on veut aider la planète et préserver nos ressources.
C’est pourquoi, des hommes et des femmes ont inventé des structures innovantes dans ce domaine.
Ainsi en 2009, une néerlandaise, Martine Postma, journaliste et militante écologique a inventé les Repair Café dont elle a déposé la marque en 2010 et créé la fondation.

Un Repair café est un atelier de réparation gratuit et ouvert à tous. Il réunit des  bénévoles qui, avec leur savoir faire, aident, conseillent des visiteurs dont les objets sont à réparer. Ainsi l’objet est analysé avec le visiteur, soit ils le réparent ensemble soit, si ce n’est pas possible, le bénévole le conseille afin que l’objet soit recyclé ou récupéré pour en faire autre chose.

Depuis 2015, une loi existe permettant de lutter contre l’obsolescence programmée des objets (2015-992 du 17 août 2015). Cette loi permet de favoriser l’économie circulaire et la croissance verte.
Sauvés de la « casse », ces objets nous permettent d’économiser de l’énergie mais aussi des ressources naturelles et de diminuer la pollution.

La récup’ peut aussi devenir un métier : brocanteur en est un exemple. Ce métier consiste à acheter des objets d’occasion pour les revendre ou les échanger.
Les artistes aussi font parfois de la récup’ pour créer des tableaux ou des sculptures. Picasso en a ainsi créé une en 1942 avec un guidon et une selle de vélo pour en faire une tête de taureau.
Mais plus simplement, on peut à partir de magazines, faire des tableaux colorés et joyeux.
Pour cela, le matériel qu’il vous faudra sera le suivant : des magazines, des ciseaux, de la colle, un carton ou une feuille un peu épaisse ( de 120 à 160g), des gabarits d’animaux ou d’objets.
      

La première étape pour cette activité est de couper des bandes de papier dans les magazines sur les pages les plus colorées.
La deuxième étape est de reproduire le gabarit sur le carton ou la feuille.
Puis coller les bandes de papier sur votre forme. Quand toute la forme est remplie de bandes de papier, découper les bouts qui dépassent.
Vous pouvez en faire plusieurs et créer une composition.

J’espère que cette activité vous plaira.
A la bibliothèque, nous avons quelques livres sur le sujet.
Valérie

    

Le confinement, la crise sanitaire et l’écrit

« Témoins de la marche du monde, les auteurs consignent leur époque. La solitude et l'enfermement guident nombre d'entre eux. La crise actuelle s'inscrira-t-elle durablement dans leurs œuvres ? » C’est la question que se pose Laëtitia Favro dans son article paru le 15/04/2020 sur le JDD.fr.1

« S'il est un métier pour lequel la claustration semble une condition intrinsèque, c'est celui d'écrivain, cet être qui, pour Hemingway, accomplit son œuvre dans la solitude, rivé à son écritoire dès la promotion de son dernier ouvrage achevée », nous cite la journaliste.

Écrit-on pour autant de la même manière quand on s’isole par choix, qu’on est en captivité ou, comme en ce moment, en confinement imposé ?  Laëtitia Favro nous donne une liste non exhaustive d’auteurs qui ont tous, à un moment ou un autre, écrit en captivité, témoignant que de cet état, peuvent naître de grands textes : Jean Genet, Oscar Wilde, le marquis de Sade, Villon, Thoreau, Apollinaire et Dostoïevski. Parce que l’enfermement « réduit les tentations et contraint le corps à l'immobilité, l'interdiction de circuler encouragerait ainsi plumitifs débutants ou confirmés à s'atteler à la tâche » nous explique-telle. 

Mais ce n’est pas si simple. Beaucoup d’auteurs vous le diront, pour écrire, il ne faut pas seulement s’isoler. Non, il faut aussi réussir à se centrer sur soi-même. Et pour cela, il faut avoir « la tête à ça ». Dans le processus d’écriture « l’enfermement » dans un lieu géographique ou sur soi-même est en effet souvent nécessaire. Mais il est tout aussi important, pour la fiction par exemple, que la personne arrive à suffisamment « lâcher prise » du quotidien, pour que son esprit puisse s’évader et libérer son énergie créatrice. Or en temps de crise, comme celle que nous vivons, rien n’est moins simple.

Vous l’aurez constaté, la tendance depuis le début du confinement est à l’écriture d’un journal. La presse a sollicité des auteurs à rédiger leur journal de confinement. Et la journaliste nous rapporte le ressenti de deux écrivains :
-          Marc Lambro pour qui cet exercice2 a été « un réflexe photographique, centré au jour le jour sur la perception d’un évènement collectif ». Et, en soulignant l’importance des « circonstances exceptionnelles qui appellent l'empreinte, la constitution d'archives », il évoque Victor Hugo.
-          Marie Darrieussecq, qui avoue qu’elle se « dépense avec cet article3 un peu comme on fait un footing ». Et confie être « trop distraite » pour continuer à travailler sur son projet de livre en cours : « J’essaie d’écrire ; angoissée, déconcentrée ».

À contre-courant de ces commandes, Laëtitia Favro cite l’initiative sur le Net, de l'écrivain et réalisateur Xabi Molia, qui lui, raconte, à partir de photographies envoyées spontanément, le quotidien reclus de quelques anonymes dans le « Journal extime »4.

Tous ces témoignages s'inscrivent dans l’instant présent. Mais qu'en sera-t-il des écritures de demain ? La journaliste nous rapporte que dans une interview sur France Inter le 20 mars, Sylvain Tesson affirmait « on est en train de vivre un moment qui inspirera beaucoup les écrivains […], un moment de rencontre assez rare entre le monde extérieur et le monde intérieur ». 

Du côté des maisons d'édition, tout est bien évidemment bouleversé. Et Laëtitia Favro nous rapporte qu’il est même un livre dont la fabrication a été interrompue juste à temps, et pour cause. Il s’agit de Les Vingt Premières Années du XXIe siècle vues par vingt écrivains qui propose un état, grâce à la fiction, de ce début de siècle en débutant avec les attentats du 11 septembre 2001 et qui aurait dû se terminer sur une nouvelle d’anticipation écrite par Nicolas Cano. Mais, afin de ne pas se voir reprocher de ne pas avoir parlé de cette crise sanitaire dans le chapitre 2020, le dernier du recueil, l’éditeur Charles Dantzig a demandé à l’auteur de bien vouloir proposer un autre texte. Nicolas Cano s’est donc remis au travail et a écrit une autre nouvelle en se saisissant du mythe d'Antigone et du motif des funérailles impossibles…

La journaliste en profite d’ailleurs pour souligner la troublante coïncidence concernant ce même écrivain qui publiait en mars 2019 La Séquestration, l'histoire d'un homme retenu prisonnier dans une pièce blanche, sans fenêtre, avec pour tout compagnon un ordinateur et son accès illimité à Internet. Et elle nous rapporte ses propos amusés : « Même si la cause de l'enfermement diffère, je me retrouve à partager avec mon personnage des sensations que je ne pensais pas expérimenter un jour. » Eh oui…

L'après prend pour l'heure la forme d'un point d'interrogation. Les lecteurs se détourneront-ils des sujets anxiogènes en leur préférant plus de légèreté ou chercheront-ils au contraire à décrypter la crise globale dont ils auront été les témoins ?

L’avenir nous le dira. Mais il est clair que les éditeurs se penchent déjà sur la question et certains auteurs seront forcément inspirés.

Sabine
29/4/2020

2 Marc Lambron Le Journal du Dimanche (possibilité de s’abonner gratuitement pendant 2 mois). 3 Marie Darrieussecq Le Point, https://www.lepoint.fr/culture/marie-darrieussecq-nousplanquons-au-garage-notre-voiture-immatriculee-a-paris-19-03-2020-2367952_3.php 4 Xabi Molia Ses Chroniques des vies lointaines sont à lire ici (nouvelobs.com)

Ecrire : 
Si vous aussi vous écrivez un journal de confinement et que vous voulez le partager, sachez que la commune vous propose le jeu concours : Mon journal du confinement.
Et pour celles et ceux adeptes des ateliers d’écriture, nous vous rappelons que Sylvie Chauvet, animatrice des ateliers proposés régulièrement à la bibliothèque, vous propose des petits défis, +infos sur le site de la bibliothèque.

Lire :
Pour celles et ceux dont le plaisir de la lecture n’est pas trop trop parasité par l’actualité, voici des liens qui vous donnent accès à de nombreux ouvrages en téléchargement gratuit :

1.      Pour les offres de livres numériques :
https://livre.fnac.com/n309183/Tous-les-Ebooks-gratuits (parmi lesquels j’ai trouvé quelques-uns des auteurs cités)
2.      Pour les livres audio : Pendant le confinement, des livres audio en accès libre

Et dès sa réouverture, vous pourrez trouver à la bibliothèque la plupart des auteurs cités dans l’article de Laëtitia Favro. Vous avez aussi la possibilité de les réserver en ligne dès aujourd’hui. Nous serons ravies de vous les mettre de côté à notre retour. Pour n’en citer que quelques-uns et en piochant dans nos diverses sections :

BD                      
JE, François Villon T.1 et 2 - Luigi Critone - Delcourt
BIOGRAPHIE 
Walden – Henry D. Thoreau - Orbit
ESSAI                
Notre-Dame de Paris Ô Reine de douleur - Sylvain Tesson - Equateurs
LITTE. ITALIENNE 
Le Décaméron - Boccace - Bordas  
LIVRE EN ANGLAIS   
The Canterville ghost and other stories - Oscar Wilde - Heinemann
POESIE             
Calligrammes - Guillaume Apollinaire - Gallimard
ROMANS
Le vieil homme et la mer d’Ernest Hemingway / L’Idiot de Dostoïevski Fedor / Chanson douce de Leïla Slimani aux Editions Gallimard La mer à l’envers - Marie Darrieussecq - P.O.L.
Dans un avion pour Caracas - Charles Dantzig - Grasset
ROMAN POLICIER
Aux animaux la guerre - Nicolas Mathieu - Actes Sud
THEATRE          
Les Bonnes - Jean Genet - Gallimard  

Et j’ai envie de rajouter deux auteurs dont les ouvrages sont aussi à la bibliothèque :
ROMAN ADO                Le journal d’Anne Frank - Anne Frank - Calmann-Lévy
BIOGRAPHIE               Le Scaphandre et le papillon - Jean-Dominique Bauby - Laffont

SAMOURAÏS


Qui n’a jamais entendu parler des Samouraïs, ces guerriers de légende, qui ont pour philosophie : « la victoire sinon la mort » ?

Pourtant, que sait-on vraiment d’eux ? Pour être honnête, je n’en connaissais réellement que le nom et la provenance. Les Samouraïs ? Des soldats japonais, bien sûr. Ça me suffisait. Et puis je suis tombée sur ce roman, Le Samouraï, de David Kirk, et ça a changé.

Les samouraïs étaient de petits soldats cultivant eux-mêmes leur lopin de terre, loin des grands seigneurs de la guerre. À l’époque Heian (794-1185), ils n’étaient que des guerriers au service de la noblesse. Ce n’est qu’au Xe siècle qu’un des clans impose un gouvernement par les guerriers, administré par un général, appelé Shôgun.
L’apogée des samouraïs est atteinte du milieu du 15ème siècle à la fin du 16ème siècle, où la seule loi, celle du plus fort, leur permet de s’élever rapidement dans la société. Bien loin des samouraïs qu’on se représente, ceux-ci n’ont aucun problème à trahir leurs maîtres, à changer de camp ou à se révolter.

Ce n’est qu’à l’époque d’Edo entre 1603 et 1868 que le samouraï que nous connaissons prend vie, alors que les shoguns créent un code de conduite strict, la voie du guerrier, le « bushido ». Cette période voit la pratique du seppuku (mieux connu sous le nom de hara-kiri en occident) prendre son essor. Concentré sur son entrainement aux armes, prêt à être fidèle et sobre, le samouraï prend vie, et est prêt à la prendre ainsi qu’à la donner. Petit à petit, le groupe se restreint aux fonctionnaires d’Etat sans fief recevant un salaire.

L'éducation d'un samouraï est très stricte, avec l'apprentissage du contrôle de soi et une absence d'oisiveté et de peur. L'apprenti samouraï étudie dans une école spécialisée, où il apprend le maniement des armes, dont le katana (long sabre qu'il est le pourquoi y a un point ? seul à pouvoir porter), le wakizashi (un petit sabre qui ne quitte jamais le guerrier), sans oublier le tanto (un poignard notamment utilisé pour la cérémonie du seppuku). Il apprend également la lutte, le tir à l'arc, l'équitation mais aussi la stratégie et divers arts de la guerre. 
Un samouraï sans maître était désigné sous le nom de ronin et ne valait guère mieux qu’un vagabond.

Bien que le bushido soit le code de conduite des samouraïs, il est pris en compte dans d’autres couches de la société. Il était systématiquement enseigné aux soldats japonais jusqu’à la défaite de 1945. On en retrouve cependant encore des traces dans l’esprit et la hiérarchie de certaines grandes entreprises d’origine ancienne ainsi que dans la pratique toujours courante des arts martiaux.

Le roman de David Kirk est une belle illustration du mode de pensée des Samouraïs et de leur apprentissage.
Vous pourrez le retrouver à la bibliothèque, ainsi que quelques autres œuvres traitant des samouraïs.

          
Lisa

Découvrir le cinéma de Charlie Chaplin en famille
Ou
Le rire, une autre manière de prendre soin de vous


Thomas Desroches, journaliste @allocine disait dans son tweet du 18 mars : « Il n'est jamais trop tôt pour initier les plus jeunes aux génies du cinéma. Parmi ces derniers, on retrouve, en première ligne, Charlie Chaplin. »

Il citait tout d’abord Le Kid le premier film, de Chaplin (1921), un classique intemporel et accessible à tous. Puis son quatrième film, Le Cirque (1928), dans lequel l’artiste s'est intéressé au monde du spectacle et à l'envers du décor, entre drame et humour. « Un grand film souvent oublié, à faire découvrir aux enfants, comme aux adultes. », dixit le journaliste.

Pour découvrir les articles de Thomas Desroches, n’hésitez pas à cliquer sur : (@ThomDsrs). Ils sont très intéressants, de même que le petit bonus en fin de page avec les 5 meilleures scènes de Charlie Chaplin et le lien Open Culture. Ce dernier vous permettra de visionner les deux films gratuitement et d’accéder à de nombreux documents concernant ce monstre sacré du cinéma, particulièrement mis à l’honneur en 2019 à l’occasion de ses 130 ans de naissance.

Et pour en savoir plus, il y a bien sûr aussi le site officiel : https://www.charliechaplin.com/fr.

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Pour prendre de la distance, Charlie Chaplin disait Soit nous rions, soit nous devenons fous. Alors certes, la situation actuelle n’invite pas à la rigolade. Et en même temps, le rire serait très bon pour la santé et même vital pour notre organisme, car en sollicitant le système nerveux et la respiration, il apporterait ses bienfaits à l’ensemble des organes de notre corps. J’ai souvent entendu dire qu’il :
- améliorerait la circulation sanguine, le rythme cardiaque et aiderait à réduire la tension artérielle
- faciliterait la digestion et permettrait de diminuer le cholestérol
- mobiliserait beaucoup de muscles et les ferait travailler
- serait un antidouleur et agirait sur le sommeil et le système immunitaire
- diminuerait le stress, car il aurait un effet antidépresseur et relaxant (précieux en cette période particulièrement anxiogène)
- construirait l’optimisme et aiderait à dédramatiser une situation (ça aussi).
En en plus, et ce n’est pas rien : Rigoler, donnerait aussi bonne mine et embellirait votre vie ET celle des autres ! Alors n’hésitez pas à rire aux éclats, surtout en ce moment !  

Sabine
3/4/2020

Quelques idées de documents que vous trouverez à la bibliothèque dès sa réouverture.  Vous avez la possibilité de les réserver en ligne dès aujourd’hui. Nous serons ravies de vous les mettre de côté à notre retour.

LIVRE (jeunesse)
  • Charlie Chaplin - Brigitte Labbé - Milan jeunesse, 2004
MUSIQUE (de film)
  • Charlie Chaplin, Les musiques de ses films - Charlie Chaplin - Vogue, 1992
DVD
  • La ruée vers l’or  - Charlie Chaplin - (Film sorti aux Etats-Unis en 1925)
  • Le cirque - Charlie Chaplin - (Film sorti aux Etats-Unis en 1928)
Les Pop-Up

Le Pop-Up ou livre animé existe depuis très longtemps. Déjà au 13e siècle, le livre à système avait été conçu pour illustrer les ouvrages scientifiques notamment ceux de cosmologie. https://www.museemedard.fr/les-premiers-livres-pop-livres-danatomie-et-dastronomie
Puis le livre-objet va revenir en force sur le marché de la littérature jeunesse au XIXe siècle avec l’essor de cette littérature. Le livre animé raconte une histoire et les tirettes, les déploiements illustrent le propos.
Le Pop-Up contemporain, lui est une surprise, il se crée autour d’un thème ou d’un sujet sans véritable intrigue selon certains auteurs comme David CARTER ou Philippe UGhttps://www.philippe-ug.fr/livres-de-jeunesse/drole-doiseau/ Il se développe et prend son envol à partir des années quatre-vingt. Le but de ce genre de livres est de condenser le récit et de faire participer le lecteur de façon interactive. L’action de tourner la page permet le déploiement de l’image.


Ainsi l’objectif est de repousser les limites de la page blanche pour ériger de nouveaux espaces entre le livre et le lecteur et de développer de nouvelles techniques avec le papier.
Le Pop-Up devient un objet d’art pour certains auteurs et ce type d’ouvrages touche un public plus large. Les adultes sont aussi intéressés et passionnés par ces livres-objets.
Le texte est renvoyé dans les marges et même à la fin du livre comme le montre Popville. Il privilégie le langage visuel, extirpe l’illustration hors du livre et permet des déploiements divers : en longueur, en profondeur, en hauteur et en largeur. https://www.youtube.com/watch?v=liGMeJJGVpU&feature=youtu.be

Le Pop-Up exprime un savoir-faire technique complexe car il permet d’explorer des combinaisons infinies de création de la page blanche mais aussi du mouvement de la page.
Il se caractérise par ses excroissances, il est confectionné par addition, il incite au toucher, à une lecture différente et à une activité participative et peut aussi se muer en autre chose que lui-même. Ex Le château des rois et des reines d’Olivier Charbonnelhttps://www.youtube.com/watch?v=MPbDMEnEgHM&feature=youtu.be

Ainsi le lecteur doit parcourir le livre de façon différente, ajuster son regard en hauteur, contourner, secouer le livre, regarder par-dessous.
Par exemple ? dans « La forêt du paresseux » d’Anouck Boisrobert et de Louis Rigaud, le lecteur doit chercher l’animal menacé de disparition et donc soulever, tourner l’album pour mieux le voir.
La lecture d’un Pop-Up prône la délicatesse, l’observation, la patience, la persévérance. Elle amène souvent de l’émerveillement, des questionnements par rapport au fonctionnement des pages.
Aujourd’hui, il existe toutes sortes de pop-up et même des géants utilisés au théâtre. (Ex Pop-Up Cirkus) du Théâtre l’Articule. https://youtu.be/R3euhhq6T0A

Si vous voulez essayer de créer des Pop-Up, voici quelques vidéos pour vous aider.

Valérie


La photographie au temps du coronavirus

Au début du confinement, j’ai regardé par la fenêtre de ma cuisine et j’ai pensé : Que pourrais-je faire, moi, photographe amateur, pour apporter l’extérieur aux autres ? J’ai vu les arbres et leurs bourgeons, les forsythias en fleurs, et les buissons changer de couleurs. Mais de là à prendre des clichés de l’extérieur, à partir de mon intérieur…

Puis l’article de Siegfried Forster/RFI avec ce titre incroyable : « L’extérieur e(s)t l’intérieur, la photographie au temps du coronavirus » a attiré mon attention. Je découvre alors le travail du photographe Marwan Bassiouni qui, en 2018 et 2019, a visité 70 mosquées aux Pays-Bas.

Pour son projet New Dutch Views, il a créé trente photographies de paysages prises depuis l’intérieur des mosquées, à travers leurs fenêtres, en suivant pour chaque prise de vue le même protocole strict. Cette série souligne la diversité de ces lieux, mais surtout le contraste apparent avec le paysage hollandais tout aussi diversifié.

J’en ai retenu que, en regardant attentivement autour de soi, il y a bien sûr moyen de faire des photos intéressantes, selon ce que l’on observe et ce que l’on veut montrer.

Les photos de Marwan Bassiouni sont exposées au Centquatre, à Paris, dans le cadre du Festival « Circulation(s) » évidemment actuellement fermé. Mais les amateurs peuvent les découvrir sur : le site du photographe Marwan Bassiouni. Ils y trouveront aussi toutes les informations sur cet artiste et lire l’article qui m’a permis faire ce partage.

Pour celles et ceux qui veulent s’amuser, voici trois sites de prises de vue en intérieur qui m’ont  été recommandés par le Club Photo dont je fais partie.

Vous n’avez pas d’appareil ? Ce n’est pas grave, de nos jours on peut aussi faire des photos sympas ou rigolotes avec un téléphone. L’essentiel étant le regard que l’on porte sur les choses et de capter l’instant. Ci-dessous le projet du webmagazine gratuit OPENEYE :

OPENEYE Le regard d’aujourd’hui sur la photographie, propose à tous les photographes confinés de sortir leur boîtier ou leur smartphone pour réaliser une œuvre commune intitulée : « Confinement : dans l’attente de la renaissance ». Cet appel est ouvert à tous et gratuit. Il se déroule pendant tout le printemps. Chacun est appelé à réaliser un sujet de trois, cinq ou sept photos sur un ou plusieurs des thèmes suivants :
« Autoportrait»/« La famille au quotidien»
« Regards sur l’autre par ma fenêtre »/« Mon jardin d’Éden »
« Mon engagement au service des autres »
Pour plus d’informations :

Alors laissez-vous tenter. A vos marques, prêts… Click !

Sabine
31/3/2020

P.S. La bibliothèque possède de nombreux ouvrages sur la photographie que vous pourrez découvrir ou redécouvrir dès sa réouverture et réserver en ligne dès aujourd’hui. Nous serons ravies de vous les mettre de côté à notre retour.
Pour n’en citer qu’un, notre plus récente acquisition : « 3 minutes pour comprendre les 50 techniques et styles majeurs de la photographie - Brian DILG - Le Courrier du Livre, 2015 ».



Les origamis



L'origami est l'art du pliage du papier. Il vient d'un mot japonais, lui-même emprunté au chinois.

C'est un art très populaire en Chine au VIe siècle, connu sous le nom de zhézhi et qui daterait de la dynastie des Han de l'Ouest (-202 -9). Ce sont les moines bouddhistes qui l'auraient apporté au Japon. Vers 1200, l'origami se développe rapidement au sein des rituels bouddhistes grâce à son grand succès.
Le mot origami vient du verbe japonais oru qui signifie "plier" et du substantif kami qui veut dire "papier". On situe cette nouvelle appellation à l'ère Edo (1603-1867).

L'un des origamis les plus populaires est la grue en papier. Au Japon, c'est un animal important et une légende dit : "Quiconque plie mille grues de papier verra son vœu exaucé." La grue est devenue suite à ça un symbole de paix.

Aujourd'hui, l'origami peut être utilisé en deux formes. La forme classique de l'origami japonais, ainsi qu'une version, connu comme origami chinois et appelé origami 3D. C'est un art qui consiste en un pliage de petit triangle, simple, mais multiplié par un nombre suffisant pour pouvoir les assembler et créer un modèle 3D beaucoup plus élaboré. Contrairement à l'origami japonais qui a besoin de feuilles carrés, l'origami 3D utilise une feuille A4, découpée en 32 petits bouts de papier plié en triangle. Un pliage simple qui peut donner des résultats magnifiques.

Il ne reste plus qu'une chose à dire : A vos papiers.

Comment faire un papillon tutto : https://www.youtube.com/watch?v=cdqJGxANwGw

Comment réaliser le pliage de l'origami 3D : https://www.youtube.com/watch?v=GdjNDPW8jsY

Comment faire un Pingouin en origami 3D : https://www.youtube.com/watch?v=OsQsdwP8XDs


                     

Lisa
FRIDA KAHLO

Pour les passionné(e)s ou les curieux(ses)…
Google Arts & Culture vous propose une exposition exceptionnelle en ligne consacrée à Frida Kahlo

Une section de cette exposition est dédiée à sa relation tumultueuse avec son second mari, le peintre mexicain Diego Rivera.

Alors que de par le monde les institutions culturelles ferment leurs portes du fait de la crise sanitaire causée par le Covid-19, Google Arts & Culture s'est associé à 33 musées du monde entier pour proposer l'exposition digitale Faces of Frida qui comprend plus de 200 chefs-d’œuvre de l'artiste mexicaine, ainsi que des images des vêtements colorés de la peintre, du matériel, des archives personnelles telles que des lettres et des journaux intimes.

Une section de cette exposition est dédiée à sa relation tumultueuse avec son second mari, le peintre mexicain Diego Rivera.

Les amateurs découvriront aussi une série d'articles consacrés à la vie et à l'œuvre de Frida Kahlo. Certains soulignent l'influence qu'elle a eue sur les industries musicales et de la mode, en plus de la sphère artistique.

Et il est bon de savoir, que la plateforme Google Arts & Culture qui a vu le jour en 2011, vous propose de très nombreuses autres expositions virtuelles. Aussi, à défaut de pouvoir sortir, n’hésitez pas à vous évader par la fenêtre de votre écran, petit ou grand : https://artsandculture.google.com

Faites-vous plaisir !

Sabine
26/3/2020
Source :

Et bien sûr quelques idées de documents que vous trouverez à la bibliothèque dès sa réouverture.  Vous pouvez bien sûr aussi les réserver en ligne dès aujourd’hui. Nous serons ravies de vous les mettre de côté à notre retour.
LIVRES
Art (jeunesse)
  • Frida Kahlo, Une peinture de combat - Magdalena Holzhey - Palette, 2005
Album (jeunesse)
  • Petite Frida - Anthony Browne - Kaléidoscope, 2019
Biographies (adulte)
  • Diego et Frida - Jean Marie Gustave Le Clézio - Stock, 1993
  • Rien n’est noir (La Bleue) - Claire Berest - Stock, 2019
MUSIQUE (de film)
  • Frida - Elliot Goldenthal - Universal Music Compagny, 2002
(Très beau film que j’ai vu il y a déjà quelque temps avec la magnifique actrice Salma Hayek dans le rôle de Frida. Si vous avez la possibilité de le voir de chez vous, je vous le recommande J)