mercredi 9 novembre 2011

Polisse

C'est avec enthousiasme que je m'apprêtais à évoquer le troisième long métrage de Maïwenn, réalisatrice née en 1976, quand je suis tombée sur cette critique du Monde.fr. Douche froide !
Je persiste tout de même :
On sort un peu courbaturé du film, souvent entre rire et larmes mais sans mièvrerie. On en voit des enfants maltraités, égarés, délaissés, parfois délinquants. Et les flics qui essaient de dénouer les situations n'en sortent pas indemnes. Pourtant, il se dégage une belle énergie, une humanité de tous ces personnages. Alors M. le journaliste, vous avez vraiment la dent dure. Les clichés que vous dénoncez semblent appartenir à la réalité de la BPM et celle-ci est racontée sans détour, directement avec le ventre. J'émettrai un seul bémol concernant les portraits des fautifs, sans nuance, sans concession, mais le parti pris de la réalisatrice est clair, c'est la cause des enfants ! A voir absolument.



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Sandrine