mercredi 17 août 2011

MYTHIQUE TINA

 Merci à « Arte » de nous avoir fait revivre quelques grands moments de la carrière de Tina Turner le 2 août dernier : le concert à Rio de 1988 et un superbe documentaire « Tina Turner : Simply the best » de Stefan Morawietz.  Il est maintenant urgent de permettre à tous de les visionner à nouveau.
En attendant... quelques impressions !
Pour tout comprendre, il faut la voir sur scène (une vidéo fera l’affaire). Seule, en duo, elle dégage une énergie, une sensualité, un humour qu’elle partage avec générosité.
Et puis, tendez l’oreille, comment rester insensible à cette voix ? A 17 ans, elle monte sur scène. Ike Turner et son groupe font une pause et elle, elle débarque, juste comme ça, pour voir. Elle devient choriste. En 1960, elle remplace un chanteur au pied levé pour enregistrer « a fool in love », c’est le début du succès !

Puis viennent « River Deep Mountain High », en 1966 produit par « le » Phil Spector (producteur des Ronettes, de « Let it Be » en 1970, de John Lennon en solo). En 1968, interprétation publique torride du tube d’Otis Redding « I’ve been loving you too long » par le duo. 1973, « Nutbush City limits », chanson autobiographique écrite par Tina elle-même, connaît encore le succès alors que le couple décline.
Elle consacre la fin des années 70 à se sortir de ce duo-mariage qui tourne mal. Ike, rongé par la drogue ne produit plus rien et l'a rend responsable. Il faut attendre 1984 pour un véritable retour vers le succès avec "Private Dancer", album dont la chanson titre est écrite par Mark Knopfler. Cette chanteuse qui semblait finie pour l’industrie du disque américaine avait tout de même des fans de poids avec Mike Jagger, David Bowie… Les années 80 et 90 ont donc été couronnées de succès pour la star qui enchaîne les tubes et les collaborations prestigieuses.

Découvrez la playlist tina turner avec Ike & Tina Turner
Enfin, si on préfère la viole de Gambe ou la chanson française, on ne peut pas ignorer le parcours de cette femme née en 1939 dans le sud des Etats-Unis ségrégationnistes. Elle refuse de devenir cueilleuse de coton, elle refuse la violence d’Ike et elle continue le show.

Merci à vous madame Turner !
Sandrine