SAMOURAÏS
Qui n’a jamais entendu parler des Samouraïs, ces guerriers de légende, qui ont pour philosophie : « la victoire sinon la mort » ?
Pourtant, que sait-on vraiment d’eux ? Pour être honnête, je n’en connaissais réellement que le nom et la provenance. Les Samouraïs ? Des soldats japonais, bien sûr. Ça me suffisait. Et puis je suis tombée sur ce roman, Le Samouraï, de David Kirk, et ça a changé.
Les samouraïs étaient de petits soldats cultivant eux-mêmes leur lopin de terre, loin des grands seigneurs de la guerre. À l’époque Heian (794-1185), ils n’étaient que des guerriers au service de la noblesse. Ce n’est qu’au Xe siècle qu’un des clans impose un gouvernement par les guerriers, administré par un général, appelé Shôgun.
L’apogée des samouraïs est atteinte du milieu du 15ème siècle à la fin du 16ème siècle, où la seule loi, celle du plus fort, leur permet de s’élever rapidement dans la société. Bien loin des samouraïs qu’on se représente, ceux-ci n’ont aucun problème à trahir leurs maîtres, à changer de camp ou à se révolter.
Ce n’est qu’à l’époque d’Edo entre 1603 et 1868 que le samouraï que nous connaissons prend vie, alors que les shoguns créent un code de conduite strict, la voie du guerrier, le « bushido ». Cette période voit la pratique du seppuku (mieux connu sous le nom de hara-kiri en occident) prendre son essor. Concentré sur son entrainement aux armes, prêt à être fidèle et sobre, le samouraï prend vie, et est prêt à la prendre ainsi qu’à la donner. Petit à petit, le groupe se restreint aux fonctionnaires d’Etat sans fief recevant un salaire.
L'éducation d'un samouraï est très stricte, avec l'apprentissage du contrôle de soi et une absence d'oisiveté et de peur. L'apprenti samouraï étudie dans une école spécialisée, où il apprend le maniement des armes, dont le katana (long sabre qu'il est le pourquoi y a un point ? seul à pouvoir porter), le wakizashi (un petit sabre qui ne quitte jamais le guerrier), sans oublier le tanto (un poignard notamment utilisé pour la cérémonie du seppuku). Il apprend également la lutte, le tir à l'arc, l'équitation mais aussi la stratégie et divers arts de la guerre.
Un samouraï sans maître était désigné sous le nom de ronin et ne valait guère mieux qu’un vagabond.
Bien que le bushido soit le code de conduite des samouraïs, il est pris en compte dans d’autres couches de la société. Il était systématiquement enseigné aux soldats japonais jusqu’à la défaite de 1945. On en retrouve cependant encore des traces dans l’esprit et la hiérarchie de certaines grandes entreprises d’origine ancienne ainsi que dans la pratique toujours courante des arts martiaux.
Le roman de David Kirk est une belle illustration du mode de pensée des Samouraïs et de leur apprentissage.
Vous pourrez le retrouver à la bibliothèque, ainsi que quelques autres œuvres traitant des samouraïs.
Lisa