Et justement les sonates, j’en connais une autre qui en est particulièrement fan et très inspirée la demoiselle car à force d’écouter Satie, Debussy ou Chopin, elle a fait du piano son mode d’expression. Qui donc ? Agnès Obel.
Mais encore? Jeune danoise d’une trentaine d’année, jolie comme un cœur et auteur de ballades au piano, accompagnées d’instruments à corde. Un seul album à son actif, un deuxième en fabrication (attendu de pied ferme !), voilà pour les grandes lignes. Découverte sur MySpace en 2009, elle a choisi de s’attaquer à ses morceaux quasi toute seule, chez elle. Ne trouvant pas toujours les mots, ses chansons sont ponctuées de mélodies douces qui ne sont pas sans rappeler les ritournelles de Yann Tiersen. Parfois, comme la chanson Close watch, elle troque le clavier classique pour un électronique, le son est alors à la limite du trip hop.
Ce qui frappe avec ce premier album, bardé de prix au Danemark comme partout en Europe, c’est qu’on ne s’en lasse pas. Cela va faire deux ans qu’il tourne régulièrement à mes oreilles et c’est toujours un enchantement. « Il y a, dans ces ballades à la mélancolie profonde, la clarté et la noblesse rassurante des disques de chevet » a souligné une journaliste des Inrocks.
Maud
http://www.agnesobel.com/